Les pilules micro-progestatives souvent appelées "micro-pilules" ne contiennent qu'un dérivé de la progestérone à dose faible. Leur action contraceptive s'exerce sur la glaire au niveau du col de l'utérus mais aussi sur la muqueuse utérine. Chaque plaquette comporte 28 comprimés qui doivent être pris chaque jour, à heure fixe, pour un maximum d'efficacité. L'efficacité n'est pas totale.

Depuis le mois de mai 2001, le premier contraceptif sous forme d'implant est commercialisé en France. L'Implanon ® se présente sous forme d'un bâtonnet souple de 4 cm de long et de 2 mm de diamètre. Il est implanté sous la peau du bras en moins de 2 minutes à l'aide d'un applicateur, sous anesthésie locale. (...)

L'implant diffuse dans le sang de façon continue une faible quantité d'un nouveau dérivé de la progestérone. La substance ainsi délivrée supprime le pic de LH et provoque un épaississement de la glaire cervicale. Il est actif dès le 1er jour suivant la pose et le reste pendant 3 ans. Dans les études cliniques réalisées, (...) aucune grossesse non désirée n'a été constatée. Après le retrait de l'implant, 90% des femmes retrouvent un cycle normal au bout d'une semaine et 100% après six semaines (soit un délai en moyenne plus court qu'après une contraception par pilule oestroprogestative).

L'implant n'empêche pas la sécrétion naturelle des œstrogènes mais perturbe le fonctionnement utérin dans près de 50% des cas : absence de règles ou au contraire règles abondantes. Ces divers inconvénients sont la cause de demandes de retraits dans 20% des cas.