bac ES 2006 Nouméa - thème au choix
Alimentation, production alimentaire, environnement
Le Maïs est une plante de première importance dans la nutrition humaine et animale (production de 15 millions de tonnes de grains en France en 2001). La Pyrale est un papillon dont les chenilles creusent des galeries dans les tiges et finissent par les casser. Elles provoquent aussi des blessures au niveau des épis : les grains abîmés risquent davantage d'être attaqués par des champignons producteurs de toxines souvent dangereuses pour l'homme et les animaux. En l'absence de tout traitement, les pertes représentent 30 % du rendement.
Les agriculteurs, en France, utilisent deux techniques de lutte contre la Pyrale : la lutte chimique et la lutte biologique qui ramènent les pertes à moins de 10 %. Dans la lutte chimique, les insecticides sont souvent employés : l'épandage est facile, rapide et se fait grâce à l'utilisation de machines agricoles mais le tracteur abîme certaines rangées de maïs. Il faut traiter avant les attaques de la Pyrale car les larves déjà installées dans la tige sont presque invulnérables. Le choix de la période de traitement est difficile car les périodes de ponte sont étalées dans le temps et la première pluie élimine une partie du produit actif. Une utilisation non conforme du traitement peut avoir des effets nocifs sur l'environnement et des insectes prédateurs des pucerons peuvent être touchés, ces derniers affectent alors le Maïs.
La lutte biologique se fait avec des insectes, on peut réaliser un «lâcher» de Trichogrammes, petites guêpes qui pondent leurs œufs dans les œufs de pyrale présents sur les feuilles. Les larves qui en sortent ont consommé les embryons de Pyrale et donnent de nouveaux Trichogrammes qui perpétuent le cycle. Cette technique, quoique manuelle, est facile à mettre en œuvre, mais ne présente pas d'efficacité suffisante en cas de forte infestation. Il est aussi impératif de synchroniser le «lâcher» de Trichogrammes avec les pontes de Pyrale. Cette méthode est plus indépendante des conditions climatiques pour son application et sans effet secondaire pour l'environnement.
Les agriculteurs, en France, utilisent deux techniques de lutte contre la Pyrale : la lutte chimique et la lutte biologique qui ramènent les pertes à moins de 10 %. Dans la lutte chimique, les insecticides sont souvent employés : l'épandage est facile, rapide et se fait grâce à l'utilisation de machines agricoles mais le tracteur abîme certaines rangées de maïs. Il faut traiter avant les attaques de la Pyrale car les larves déjà installées dans la tige sont presque invulnérables. Le choix de la période de traitement est difficile car les périodes de ponte sont étalées dans le temps et la première pluie élimine une partie du produit actif. Une utilisation non conforme du traitement peut avoir des effets nocifs sur l'environnement et des insectes prédateurs des pucerons peuvent être touchés, ces derniers affectent alors le Maïs.
La lutte biologique se fait avec des insectes, on peut réaliser un «lâcher» de Trichogrammes, petites guêpes qui pondent leurs œufs dans les œufs de pyrale présents sur les feuilles. Les larves qui en sortent ont consommé les embryons de Pyrale et donnent de nouveaux Trichogrammes qui perpétuent le cycle. Cette technique, quoique manuelle, est facile à mettre en œuvre, mais ne présente pas d'efficacité suffisante en cas de forte infestation. Il est aussi impératif de synchroniser le «lâcher» de Trichogrammes avec les pontes de Pyrale. Cette méthode est plus indépendante des conditions climatiques pour son application et sans effet secondaire pour l'environnement.
*infestation : nombre de parasites présents.
d'après 2001. Biotechnologies, des sciences pour te vie. APBG.
première question (10 points) - saisir des informations
A partir des données fournies dans le document, dites en argumentant, pourquoi agriculteurs doivent traiter leur agrosystème. Présentez les avantages et les inconvénients de ces deux techniques de lutte contre la Pyrale.
deuxième question (10 points) - restituer des connaissances
Pour améliorer la production primaire d'un agrosystème, on utilise largement la fertilisation minérale et des pesticides. Présentez les conséquences possibles de ces pratiques sur l'environnement, les animaux et la santé humaine.