bac ES septembre 2007 métropole - thème obligatoire
Du génotype au phénotype, applications biotechnologiques
Vers un dopage génétique ?
L'idée que des sportifs génétiquement modifiés puissent participer aux Jeux Olympiques de 2008 est assurément dérangeante, mais irréaliste. Depuis plusieurs années, l'AMA (Agence Mondiale Antidopage) considère le dopage génétique comme une menace et finance des projets pour pouvoir le détecter.document 1
Il existe deux grands types de fibres musculaires chez les mammifères : les fibres lentes, qui permettent de résister à la fatigue et confèrent l'endurance, et les fibres rapides, qui permettent les efforts courts et intenses. Les muscles contiennent ces catégories de fibres en proportions variables. Lorsque l'organisme est soumis à un entrainement d'endurance, le gène PPAR-δ est actif. Il code une protéine PPAR-δ qui, lorsqu'elle est activée augmente l'expression d'autres gènes dans les cellules musculaires. Il en résulte une augmentation du pourcentage de fibres lentes.
d'après http://www.palais-decouverte.fr/actu/genetique/index.htm#agm
document 2 : une expérience qui suscite des craintes
Des chercheurs ont transféré chez des souris un gène PPAR-δ modifié de manière à ce que la protéine PPAR-δ soit continuellement activée dans les cellules musculaires. Différentes études ont été réalisées :Observation de coupes transversales de muscles
Souris témoins |
Souris transgéniques |
Légende : en clair : fibres rapides; en foncé : fibres lentes |
Résultats de test d'endurance
d'après Yong-Xu Wang et all. 2004. Regulation of Muscle Fiber Type and Running Endurance by PPARδ. PLOS (http://biology.plosjournals.org)