bac ES septembre 2007 Polynésie - thème au choix
Une ressource indispensable : l'eau - L'eau dans une favela au Brésil
document 1 : une rivière qui traverse Saô Paulo
Le Tiétê est un fleuve brésilien qui traverse Saô Paulo et se jette dans l'océan Atlantique :
Ce projet s'accompagne d'une campagne de sensibilisation de la population à l'économie d'eau. Selon les estimations de la société de gestion de l'eau de la ville, d'ici 20 ans le fleuve sera totalement propre. D'aucuns disent qu'il faudra 30 ans, c'est long mais le préjudice causé est très grave.
- en amont de Saô Paulo, on y prélève de l'eau pour la consommation quotidienne de la population et des industries ;
- dans Saô Paulo, les eaux d'égout sont immédiatement rejetées dans le fleuve, sans traitement préalable. Les eaux usées industrielles subissent le même sort ;
- en aval, il n'y a plus de poisson, plus de plante aquatique, plus de vie, le fleuve est mort.
Ce projet s'accompagne d'une campagne de sensibilisation de la population à l'économie d'eau. Selon les estimations de la société de gestion de l'eau de la ville, d'ici 20 ans le fleuve sera totalement propre. D'aucuns disent qu'il faudra 30 ans, c'est long mais le préjudice causé est très grave.
1992 | 2003 | |
Nombre de municipalités dans l'état de Saô Paulo | 366 | 366 |
proportion d'accès à l'eau | 100% | 100% |
proportion de la population connectée aux égouts | 63% | 78% |
proportion de traitement des eaux usées | 20% | 62% |
document 2 : quelques données relatives à la gestion de l'eau à Saô Paulo (population de 40.5 millions d'habitants)
document 3 : rencontre avec M. Rondoni responsable de l'association Divine Providence, représentant la favela auprès des autorités
Dans les rues de la favela, située en aval du fleuve Tiétê, il y a un système rudimentaire d'évacuation des eaux usées, mais pas de raccordements aux égouts de la ville. Les canalisations sont vieilles et endommagées, il y a régulièrement des inondations qui submergent de déchets le plancher des maisons.
Envisager la construction d'un puits pour faire face aux besoins du bidonville est impossible. En effet, l'évacuation des égouts ne se fait pas assez loin ce qui entraîne une pollution de la nappe d'eau et la proximité du Tiétê, fleuve noir et sans vie, empêche toute exploitation de l'eau souterraine.
De plus en 2003, un incendie de la favela a détruit une partie des habitations et les compteurs d'eau. Privés de compteur ou souvent privés d'eau, les habitants ont dû voler l'eau pour vivre. Des coupures fréquentes privent régulièrement les habitants d'eau potable.
Envisager la construction d'un puits pour faire face aux besoins du bidonville est impossible. En effet, l'évacuation des égouts ne se fait pas assez loin ce qui entraîne une pollution de la nappe d'eau et la proximité du Tiétê, fleuve noir et sans vie, empêche toute exploitation de l'eau souterraine.
De plus en 2003, un incendie de la favela a détruit une partie des habitations et les compteurs d'eau. Privés de compteur ou souvent privés d'eau, les habitants ont dû voler l'eau pour vivre. Des coupures fréquentes privent régulièrement les habitants d'eau potable.
d'après http://www.hydrotour.org
première question (10 points) - exploiter des documents
A partir de l'exploitation des documents 1, 2 et 3, présentez les difficultés rencontrées par la population de la favela pour s'approvisionner en eau potable et les perspectives d'amélioration.
deuxième question (10 points) - mobiliser des connaissances
Expliquez, après avoir présenté le cycle naturel de l'eau, en quoi les activités humaines peuvent le bouleverser.