bac S 2003 Pondichery : corrigé personnel
Partie 1 : (10 points) La convergence lithosphérique et ses effets (sujet)
points | |
(Titre :) Les marqueurs de la subduction et leur explication | |
(Introduction :) La subduction se définit comme "l'effondrement" dans l'asthénosphère (et peut être dans le manteau plus profond) d'une plaque lithosphérique, à cause de l'augmentation de sa densité relative par rapport à celle de l'asthénosphère. Quelles en sont les caractéristiques et la dynamique au niveau régional, au niveau des roches et au niveau des minéraux ? La définition peut être donnée ailleurs. |
/0,5 |
Tout plan est acceptable, mais il était peu pertinent de séparer (dans des paragraphes différents) la description des marqueurs de leur explication : l'énoncé insistait sur la mise en relation. Le schéma peut apporter (au moins en partie) les éléments qui suivent. 1. L'enfoncement de la plaque plongeante Il est marqué en surface (plus exactement au niveau du fond océanique) par une fosse (qui peut atteindre 10 000m). Le voisinage de la fosse correspond à une anomalie thermique négative parce que la plaque subduite se réchauffe très lentement. La fosse peut être partiellement remplie par un prisme d'accrétion présent lorsque les sédiments de la plaque plongeante sont épais. Les plissements et les failles qu'on y rencontre témoignent des phénomènes de raccourcissement, les sédiments étant comme "rabottés" par la plaque chevauchante. |
/1 /1 |
Des séismes, superficiels au niveau de la fosse, puis de plus en plus profonds au fur et à mesure que l'on s'en éloigne se localisent tous dans un plan (de Benioff) qui représente la limite de la plaque chevauchante et de la plaque plongeante. | /0,5 |
2. Déshydratation de la plaque plongeante et fusion de la plaque chevauchante Des volcans forment une cordillère . Il sont situés à la verticale des foyers des séismes moyennement profonds (autour de 100 km de profondeur), parce que c'est à peu près le lieu de formation du magma (en fait les séismes sont légèrement en dessous). Au niveau de la cordillère, on observe une anomalie thermique positive due à la montée du magma chaud alimentant les volcans. |
/1 |
Le magma se forme par fusion partielle de la plaque chevauchante, constituée de péridotites, grâce à un apport d'eau qui déplace le solidus vers des températures et des pressions plus faibles (sec → hydraté). Ici un schéma P/T était plus efficace qu'un discours. La fusion partielle permet d'obtenir un magma plus riche en silice que les péridotites qui en sont à l'origine; il se solidifie le plus souvent en laves andésitiques (refroidissement rapide en surface), mais aussi en granitoïdes (refroidissement plus lent en "profondeur" c'est à dire qq km sous la surface). | /1,5 |
L'apport d'eau est permis par la déshydratation de la plaque plongeante, sous l'effet de l'augmentation de pression plus que de l'augmentation de température. Ces changements déstabilisent les minéraux qui se transforment à l'état solide. C'est le métamorphisme. Au cours de leur descente, les (basaltes ou) gabbros du plancher océanique se transforment en "schistes" bleus (=métagabbros à glaucophane) puis en éclogite (à jadéite et grenat). | /1,5 |
(Conclusion, synthèse : ) Le métamorphisme et le déplacement du point de fusion partielle des péridotites expliquent les marqueurs de la subduction, mais ce n'est qu'après collision que les traces du métamorphisme apparaîtront en surface. | |
avec légende (regroupement des mots) Présence d'une introduction présentant le problème (de préférence sous forme d'un questionnement) et d'une conclusion y répondant et proposant une ouverture. Plan apparent Soin, orthographe |
/1,5 / 1,5 |