bac S septembre 2006 Antilles
Partie 2.2 : Enseignement obligatoire (5 points) Immunologie
La connaissance du système immunitaire et l'étude de la réaction des individus contaminés par le VIH (Virus de l'lmmunodéficience Humaine) permettent aux scientifiques d'envisager des vaccins contre le virus du SIDA. Un de ces vaccins a été testé chez des singes macaques.A partir des informations extraites de l'exploitation des documents et de vos connaissances, expliquez le mode d'action du vaccin testé.
document 1 : la mise au point d'un vaccin
Les vaccins protègent l'organisme en sensibilisant le systéme immunitaire aux agents responsables des maladies afin qu'il les reconnaissent et les détruisent lorsqu'il les rencontrera. Dans le cas du VIH, les vaccins qui activent uniquement la production d'anticorps anti-VIH ne protègent pas contre toutes les souches du virus connues. La communauté scientifique s'accorde actuellement sur le fait que pour être efficace, un vaccin devra aussi stimuler la production de lymphocytes T cytotoxiques anti-VIH. De plus, les chercheurs pensent pouvoir obtenir plus facilement un vaccin assurant une protection partielle c'est-à-dire un vaccin qui ne protègerait pas contre l'infection mais qui empêcherait le développement de la phase SIDA. «En effet, en 1996, nous avons mesuré, au début de l'infection, la concentration virale dans le sang de 1600 individus infectés par le VIH. Nous avons suivi le devenir de ces personnes non traitées. Leur survie dépendait directement de leur charge virale* initiale. Plus la charge virale était faible plus leur durée moyenne de survie était élevée. Ainsi, quand un traitement abaisse la charge virale de 75 à 90% en 8 à 24 semaines, la durée de la phase asymptomatique est allongée et le risque d'évolution vers la phase de SIDA est diminué. On a donc davantage de chances de prolonger la vie des personnes séropositives».* la charge virale correspond à la concentration du virus dans le sang et elle est indiquée en nombre de copies d'ARN viral par millilitre de plasma.
d'après septembre 1998. Pour la science.