Le courriel : une introduction
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1 Les bases de fonctionnement
A l'image de la boite à lettre située à l'entrée de votre habitation, le courrier électronique est basé sur un espace de stockage hébergé par un serveur qui constitue votre boite électronique.
L'adresse de cette boite se compose de trois parties : le nom d'utilisateur (username), le symbole @ (se prononce arobase ou at), le nom de domaine du serveur.
Dans le mode de fonctionnement le plus classique, le serveur reçoit par le protocole SMTP (simple mail transport protocol) les messages écrits sur la station. En utilisant le même protocole sur Internet, il les transmet aux destinaires (qui sont d'autres serveurs de messagerie). Cet envoi peut demander un certain temps, c'est pourquoi, il n'est pas effectué directement par la station. Si votre serveur n'arrive pas à localiser le serveur du destinataire la tentative d'envoi sera répétée (les serveurs de courrier fonctionnent en principe 24 heures sur 24 et communiquent entre eux à intervalles réguliers).
Le serveur stocke les messages reçus de l'Internet et les adresse au client par le protocole POP (post office protocol). L'identité du demandeur est contrôlée par mot de passe.
Normalement les messages envoyés au client sont effacés du serveur. Pour faciliter le partage d'une boite à lettre entre plusieurs personnes ou sa consultation itinérante, un nouveau protocole, IMAP (Internet Message Access Protocol) a été inventé. Il permet de consulter les messages tout en les conservant sur le serveur de courrier. L'avantage est de permettre un stockage centralisé des courriers sans que l'utilisateur soit lié à une machine particulière pour les consulter; le désavantage est que la consultation se fait nécessairement en ligne. Il est possible d'utiliser les deux protocoles de manière complémentaire.
La gestion des protocoles sur la station est assurée par un logiciel de messagerie : Eudora, Mail (spécifique au Macintosh), Thunderbird, etc. Le logiciel incorpore un éditeur de texte qui permet d'écrire le courriel.
Comme le courrier électronique est un des plus anciens services disponibles sur le réseau Internet, il fonctionnait à l''origine en ligne de commande (et il ne gérait même pas les caractères accentués !). Eudora, le premier client graphique, apparaît en 1988 sur le Macintosh. Aujourd'hui encore, il est conseillé de n'utiliser que le texte simple sans code de mise en page, pour des raisons d'efficacité et de sécurité.
Les règles de courtoisie habituelles ou netiquette sont :
Clients classiques et clients web sont plutôt complémentaires que concurents :
www.arobase.org/fai/comparatif.htm
Le courrier électronique est un mode de communication asynchrone. Les listes de discussion rassemblent des internautes possédant un intérêt commun. Certaines listes ne fonctionnent que dans un sens descendant (il s'agit d'un abonnement à une revue d'information électronique ou liste de diffusion); cependant, en régle générale, chaque participant à une liste peut aussi bien recevoir des messages, qu'en émettre; sur une liste modérée, les messages sont d'abord lus par un responsable avant d'être diffusés à tous, ce qui peut ralentir les échanges. Le site Francopholistes indexe la plupart des listes de diffusion en langue française. Les listes de diffusion sont cependant de plus en plus remplacées par des forums, sites web particuliers qui fonctionnent souvent à un rythme plus rapide que le courrier électronique.
Le chat (que le BO propose de traduire par causette !) est un mode de communication synchrone qui permet les échanges entre deux stations (et deux personnes). Contrairement au courrier électronique, il n'y a pas de standardisation. Lorsque les échanges de texte sont complétés par des échanges d'images et de son, toujours en mode synchrone, on évolue vers la visioconférence.
Le spam, usage abusif transgressant les règles de la nétiquette, peut être limité si vous évitez de faire figurer votre adresse dans des documents présents sur le web. Il est possible d'afficher une adresse lisible par un être humain tout en trompant les machines et les virus qui récupèrent illégalement des adresses électroniques sur le web (2). Refusez de la faire apparaître dans des annuaires publics. Choisissez soigneusement l'adresse que vous ferez figurer dans le Whois (3) si vous êtes détenteur d'un nom de domaine. Un bon centre d'enregistrement (registrar) devrait la masquer.
Si malgré tout votre boite est envahie, le protocole IMAP peut vous aider à effacer les messages indésirables avant même de les télécharger; certains logiciels de messagie, comme Thunderbird, sont réputés pour leur capacité à trier les spams, et vous pouvez aussi utiliser une application spécialisée (4); l'idéal étant un filtrage des courriels par l'hébergeur de votre boite à lettre.
Un minimum d'esprit critique vous permettra d'éviter de relayer de fausses informations ou des canulards (hoax). Le site Hoaxbuster peut vous aider en cas de doute (5).
L'adresse de cette boite se compose de trois parties : le nom d'utilisateur (username), le symbole @ (se prononce arobase ou at), le nom de domaine du serveur.
Dans le mode de fonctionnement le plus classique, le serveur reçoit par le protocole SMTP (simple mail transport protocol) les messages écrits sur la station. En utilisant le même protocole sur Internet, il les transmet aux destinaires (qui sont d'autres serveurs de messagerie). Cet envoi peut demander un certain temps, c'est pourquoi, il n'est pas effectué directement par la station. Si votre serveur n'arrive pas à localiser le serveur du destinataire la tentative d'envoi sera répétée (les serveurs de courrier fonctionnent en principe 24 heures sur 24 et communiquent entre eux à intervalles réguliers).
Le serveur stocke les messages reçus de l'Internet et les adresse au client par le protocole POP (post office protocol). L'identité du demandeur est contrôlée par mot de passe.
Normalement les messages envoyés au client sont effacés du serveur. Pour faciliter le partage d'une boite à lettre entre plusieurs personnes ou sa consultation itinérante, un nouveau protocole, IMAP (Internet Message Access Protocol) a été inventé. Il permet de consulter les messages tout en les conservant sur le serveur de courrier. L'avantage est de permettre un stockage centralisé des courriers sans que l'utilisateur soit lié à une machine particulière pour les consulter; le désavantage est que la consultation se fait nécessairement en ligne. Il est possible d'utiliser les deux protocoles de manière complémentaire.
station | SMTP![]() |
serveur de messagerie |
POP ou IMAP ![]() |
||
![]() |
![]() |
![]() |
serveur de noms (DNS) |
![]() |
Autre serveur de messagerie |
La gestion des protocoles sur la station est assurée par un logiciel de messagerie : Eudora, Mail (spécifique au Macintosh), Thunderbird, etc. Le logiciel incorpore un éditeur de texte qui permet d'écrire le courriel.
Comme le courrier électronique est un des plus anciens services disponibles sur le réseau Internet, il fonctionnait à l''origine en ligne de commande (et il ne gérait même pas les caractères accentués !). Eudora, le premier client graphique, apparaît en 1988 sur le Macintosh. Aujourd'hui encore, il est conseillé de n'utiliser que le texte simple sans code de mise en page, pour des raisons d'efficacité et de sécurité.
La simplicité et l'efficacité du courrier électronique, ainsi que son faible coût (la quantité de données codées transférées est très faible s'il n'y a pas de fichiers joints) en font le service le plus populaire d'Internet.
Par rapport au téléphone, il redonne toute sa place à l'écrit, va à l'essentiel et rend les répondeurs inutiles. Il permet de garder des traces écrites facilement archivables, et son statut de preuve est reconnu.
Par rapport au fax, il permet de retravailler les données reçues et de les réexpédier.
La possibilité de joindre des fichiers (attachements) aux messages étend les utilisations du courrier électronique, permettant l'échange de toutes sortes de données numériques.
Par rapport au téléphone, il redonne toute sa place à l'écrit, va à l'essentiel et rend les répondeurs inutiles. Il permet de garder des traces écrites facilement archivables, et son statut de preuve est reconnu.
Par rapport au fax, il permet de retravailler les données reçues et de les réexpédier.
La possibilité de joindre des fichiers (attachements) aux messages étend les utilisations du courrier électronique, permettant l'échange de toutes sortes de données numériques.
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Les règles de courtoisie habituelles ou netiquette sont :
- de réserver le texte enrichi à des messages "privés";
- d'éviter les "gros" fichiers joints (la taille dépend du type de connexion de votre correspondant). Il peut être intéressant de réaliser préalablement une archive compressée soit pour diminuer la taille d'un fichier, soit pour en regrouper une multitude;
- d'envoyer les fichiers joints dans un format qui pourra être lu par leur destinataire ! .
2 Courrier classique versus webmail
Des services web basés sur le protocole IMAP permettent de consulter le courrier en utilisant sur la station cliente un navigateur à la place d'une application spécialisée. La plupart des serveurs utilisent une interface propriétaire mais IMP est assez répandue sur les autres.Clients classiques et clients web sont plutôt complémentaires que concurents :
- En mode classique, l'essentiel du traitement se fait sur l'ordinateur client qui stocke les messages entrants (protocole POP) et sortants; en l'absence de gros fichiers joints (qui sont chargés avec les messages), le fonctionnement est rapide et le temps de connexion limité. Les possibilités sont étendues avec le protocole IMAP qui permet de consulter les fichiers tout en les laissant sur le serveur, ce qui facilite un travail itinérant ou la collaboration entre personnes.
- Le webmail nécessite des échanges importants entre serveur et ordinateur client et une connexion continue : le fonctionnement est moins rapide (plus sensible si la vitesse de connexion est elle même lente). Mais il n'y a besoin ni de paramétrage, ni d'espace personnel sur la station (les messages restent sur le serveur). Le client web est très utile en voyage et permet aussi de choisir les fichiers joints que l'on veut rappatrier.
www.arobase.org/fai/comparatif.htm
Le courrier électronique est un mode de communication asynchrone. Les listes de discussion rassemblent des internautes possédant un intérêt commun. Certaines listes ne fonctionnent que dans un sens descendant (il s'agit d'un abonnement à une revue d'information électronique ou liste de diffusion); cependant, en régle générale, chaque participant à une liste peut aussi bien recevoir des messages, qu'en émettre; sur une liste modérée, les messages sont d'abord lus par un responsable avant d'être diffusés à tous, ce qui peut ralentir les échanges. Le site Francopholistes indexe la plupart des listes de diffusion en langue française. Les listes de diffusion sont cependant de plus en plus remplacées par des forums, sites web particuliers qui fonctionnent souvent à un rythme plus rapide que le courrier électronique.
Le chat (que le BO propose de traduire par causette !) est un mode de communication synchrone qui permet les échanges entre deux stations (et deux personnes). Contrairement au courrier électronique, il n'y a pas de standardisation. Lorsque les échanges de texte sont complétés par des échanges d'images et de son, toujours en mode synchrone, on évolue vers la visioconférence.
3 Virus, spam, hoax
Un message en mode texte ne peut transmettre à lui seul un virus. Le courrier électronique est donc relativement sûr, à condition de prendre des précautions élémentaires de sécurité et de modifier le paramétrage par défaut de certaines applications (en particulier des applications Microsoft : Outlook, Internet explorer). N'utilisez pas les textes enrichis qui peuvent abriter des virus sous forme de scripts. Méfiez-vous des fichiers joints. Consultez le document Mesures de prévention relatives à la messagerie sur le site du CERTA (1).Le spam, usage abusif transgressant les règles de la nétiquette, peut être limité si vous évitez de faire figurer votre adresse dans des documents présents sur le web. Il est possible d'afficher une adresse lisible par un être humain tout en trompant les machines et les virus qui récupèrent illégalement des adresses électroniques sur le web (2). Refusez de la faire apparaître dans des annuaires publics. Choisissez soigneusement l'adresse que vous ferez figurer dans le Whois (3) si vous êtes détenteur d'un nom de domaine. Un bon centre d'enregistrement (registrar) devrait la masquer.
Si malgré tout votre boite est envahie, le protocole IMAP peut vous aider à effacer les messages indésirables avant même de les télécharger; certains logiciels de messagie, comme Thunderbird, sont réputés pour leur capacité à trier les spams, et vous pouvez aussi utiliser une application spécialisée (4); l'idéal étant un filtrage des courriels par l'hébergeur de votre boite à lettre.
Un minimum d'esprit critique vous permettra d'éviter de relayer de fausses informations ou des canulards (hoax). Le site Hoaxbuster peut vous aider en cas de doute (5).
(3) Whois. L'annuaire du web.
(4) Krämer M.. Spamihilator. www.spamihilator.com/
(5) Les canulards du web. www.hoaxbuster.com
AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet). www.afa-france.com/t_spam.html Une adresse utile pour agir contre le spam.
Goodman J. Heckermann D. Rounthwaite R.. 2005. Halte au courriel publicitaire. Pour la Science 331 : 66-72.
(4) Krämer M.. Spamihilator. www.spamihilator.com/
(5) Les canulards du web. www.hoaxbuster.com
AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet). www.afa-france.com/t_spam.html Une adresse utile pour agir contre le spam.
Goodman J. Heckermann D. Rounthwaite R.. 2005. Halte au courriel publicitaire. Pour la Science 331 : 66-72.
Notes et références

Hoffman P.. 1998. Le courrier électronique sur l'Internet. Pour la science 246 : 107.
Quelle didactique pour le courriel ? users.skynet.be/ameurant/francinfo/mel/