bac S 2003 Antilles - barème officiel

Partie 1 : (10 points) Parenté entre les êtres vivants et fossiles (sujet)

Mots clés du sujet : critères d'appartenance à la lignée humaine; appartenance des genres Australopithèque et Homo à la lignée.
  points
Plan structuré ( organisation cohérente de l'exposé ) 0,5
Introduction :
Lignée humaine : histoire évolutive des Primates Hominidés ( ou 1 élément de classification plus précis que Mammifères) conduisant à l'homme.
Se distingue de la lignée des Chimpanzés par des caractères propres.
Annonce du plan


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Conclusion : présence d'une conclusion
Contenu logique
Ouvertures possibles : Différence entre Australopithèque (bipède mais possédant des caractères ancestraux) et Homo. Caractère buissonnant de la lignée humaine (coexistence d'un grand nombre d'espèces).

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Caractéristiques liées à la bipédie :
  • Squelette du bassin : large et court
  • Courbures de la colonne vertébrale : quatre courbures
  • Position oblique du fémur
  • Pied non préhensile ( ou avec voûte plantaire )
  • Position centrale sous le crâne du trou occipital
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Capacité crânienne :
  • plus importante chez l'Homme que le Chimpanzé
  • 400 cm3 chez le Chimpanzé, de 500cm3 environ chez l'Australopithèque et pouvant aller jusqu'à 1 650cm3 dans le genre Homo
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Régression de la face : ( aplatissement de la face ou absence de prognathie)
  • arcade dentaire en V chez l'Homme
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Traces d'activités culturelles ou industrielles : 0,5
Ex : outil , art, sépulture, feu, galets aménagés, peintures rupestres, ... 2 exemples 0,5
Un fossile qui présente au moins un de ces caractères appartient à la lignée humaine 1
Australopithèque et
Homo présentent les caractéristiques liées à la bipédie : appartenance à la lignée
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Partie 2.1 : (4 points) Immunologie (sujet)

points
La survie du cobaye signifie que la toxine diphtérique a été neutralisée, d'où présence d'anticorps antidiphtériques dans le sérum (témoin 1)
ou le filtrat (3 et 4)
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Comparaison 1 et 2 :
Mort du cobaye 2 = absence de neutralisation de la toxine,
donc absence d'anticorps dans le filtrat.

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Comparaison 2 et 3 :
Différence dans le résultat : survie de 3 donc présence d'anticorps anti diphtérique dans le filtrat;
Cause due à une différence dans le protocole, à savoir l'absence d'anatoxine diphtérique sur les particules de poudre en 3;
Bilan : l'anatoxine diphtérique fixée sur les particules de poudre a retenu les anticorps en 2.

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Comparaison 2 et 4 :
Différence dans le résultat : survie en 4 donc présence d'anticorps anti diphtérique dans le filtrat;
Cause due à une différence dans le protocole : l'anatoxine tétanique remplace l'anatoxine diphtérique;
Bilan : l'anatoxine tétanique ne joue pas le rôle de l'anatoxine diphtérique à savoir retenir les anticorps anti-diphtérique d'où l'anticorps antidiphtérique est spécifique de l'antigène (= anatoxine diphtérique).

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Synthèse :
En 2, les anticorps sont retenus par les molécules d'anatoxine fixées sur la poudre (formation d'un complexe immun = liaison entre anticorps et antigène) d'où leur absence dans le filtrat et mort de l'animal qui n'a pas été immunisé.
En 1, 3 et 4 il y a eu formation d'un complexe immun chez le cobaye : les anticorps antidiphtériques ont neutralisé la toxine diphtérique qui n'a pu ainsi agir.

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Partie 2.2 : Enseignement obligatoire (6 points) Procréation (sujet)

points
document 1 :
exp 1 : témoin - taux de LH constant et égal à 3ng.ml -1
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exp 2 : chute du taux de LH qui passe de 2,9 ng.ml -1 à 0.5 ng.ml ­1 en 20 jours.après hypophysectomie
donc l'hypophyse intervient dans la sécrétion de LH
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exp 3 : Résultat identique exp 2 après lésion de l'hypothalamus
donc nécéssité de l'intégrité de l'hypothalamus
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exp 4 : Chute modérée du taux de LH 2,9 ng.ml - à 2,3 ng.ml -
puis au 5eme jour retour au taux initial suite à la greffe. (rien ne l'indique cependant sur le document) au contact du système porte Hypothalamo-hypophysaire.
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exp 5 : chute du taux identique exp 2 : la greffe de l'hypophyse dans la chambre antérieure de l'œil ne permet pas un retour au taux initial.
Donc il existe une information circulant par la voie sanguine reliant l'hypothalamus à l'hypophyse permettant la sécrétion de la LH par l'hypophyse
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document 2 :
rats témoins : sécrétion pulsatile de la LH :
pics des pulses : 10 ng.ml-1

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rats castrés : augmentation de la fréquence des pulses par rapport au témoin : de 1 pulse toutes les 3 heures à 1 pulse par heure.
augmentation de la sécrétion : variation de 20 à 45 ng.ml-1 , pics à 40 ou 45 ng.ml-1
donc le testicule diminue le taux de LH plasmatique
et la fréquence des pulses.

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rats castrés, perfusés par la testostérone : taux de sécrétion de LH et fréquence des pulses identiques au rat témoin :
la testostérone exerce un frein sur la sécrétion de LH comme le testicule.
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bilan :
La LH , hormone sécrétée par l'hypophyse de façon pulsatile
sous l'influence (ou le contrôle ) d'une substance libérée par l'hypothalamus dans la circulation sanguine porte hypophysaire (GnRh ).
La testostérone fabriquée par le testicule exerce à son tour un frein à sa sécrétion : rétrocontrôle négatif.
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schéma : récapitulant les seules conclusions apportées par les documents.
Organes concernés : hypothalamus , hypophyse, testicule (rectangles ou autre )
Relation hypothalamus hypophyse : ( flèche)
Relation hypophyse - testicule : sécrétion pulsatile de LH par l'hypophyse
Sécrétion de testostérone par le testicule et rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
Soin

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Partie 2.2 : Enseignement de spécialité (6 points) Diversité et complémentarité des métabolismes (sujet)

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Comparaison des compositions en pigments des algues rouges / vertes (doc 1) :
Pigments communs :
Chloro a : pics d'absorption dans le B (450 nm) et le R (680 nm) absorption nulle dans le V (620 nm)
Carotènes : pics d'absorption dans le B (450 nm) et le R (680 nm) absorption nulle dans le V (entre 480 et 630 nm)
Pigments différents :
Algues vertes :
Chloro b : pics d'absorption dans le B (470 nm) et le R (650 nm) absorption nulle dans le V (entre 490 et 620 nm)
Algues rouges :
Phycoérythrine: pics d'absorption dans le V (entre 500 et 560 nm) absorption nulle de part et d'autre (B et R)
Phycocyanine : pics d'absorption dans le R (entre 560 et 690 nm) absorption nulle dans le B et V


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Comparaison des spectres d'absorption et des spectres d'absorption des algues rouges / vertes (doc 2) :
Les algues vertes :
Elles ont un maximum d'absorption pour les radiations B (90 à 100%) et les radiations R (80% ) et une absorption minimale pour les radiations V (30 %).
L'intensité photosynthétique est maximale avec les radiations B (90 à 70%) et R ( 80%) et minimale avec les radiations V ( 20 % )
Les algues rouges :

Elles ont un maximum d'absorption pour les radiations B ( 80 à 95 %) et V (95% ) et une absorption plus faible ( 55 à 65 % ) pour les radiations V ;
L'intensité photosynthétique est maximale (75 %) avec les radiations V, plus faible avec le R (50%) et minimale avec les radiations B (25 %)
% d'absorption donnés
Mise en relation :

Les algues vertes ont une composition en pigments (chl a , chl b et carotènes) qui détermine le spectre d'absorption global ainsi que le spectre d'action : les radiations absorbées sont les radiations efficaces dans la photosynthèse;
Les algues rouges ont une composition en pigments (chl a , carotènes , phycoérythrine et phycocyanine qui détermine le spectre d'absorption global mais seules la phycocyanine et surtout la phycoérythrine sont les pigments efficaces dans la photosynthèse.



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Comment expliquer la présence de ces algues entre 0 et 30 m ?
Les radiations lumineuses disparaissent dans l'eau à des profondeurs différentes :
R à 7 m, B à 15 m, V à 30 m (Doc 3) .  
Conséquences
:
La phycoérythrine des algues rouges absorbe le V présent jusqu'à 30m …

et permet ainsi une photosynthèse intense
d'où une vie possible
de ces algues rouges jusqu'à cette profondeur ;
Les algues vertes n'absorbent que les radiations B et R
;
… or celles ci disparaissent entre 7 et 15 m de profondeur d'où une photosynthèse impossible plus profondément.
(Bilan : une végétation algale étagée )

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