bac S SVT 2004 métropole (barème)

bac S 2004 métropole - barème officiel version 2 (utilisé dans l'académie de Grenoble)

Partie 1 : (10 points) Procréation (sujet)

Les notions listées ci-dessous sont celles exigées mais n'impliquent en aucun cas une démarche.

Notions attendues	points
Formation chez l'embryon d'un appareil génital dont la structure est identique (quel que soit son sexe génétique, XX ou XY). Il est constitué d'une paire de gonades et de deux types d'ébauches de voies génitales : les canaux de Wolff et les canaux de Müller. Une réponse contruite uniquement à partir d'un schéma anatomique sera acceptée.	1,5
Différenciation en plusieurs étapes : (masculinisation des gonades) : chez un embryon génétiquement mâle, le chromosome Y porte le gène SRY qui code une protéine (TDF ou SRY) qui (provoque l'expression de nombreux gènes responsables de) la différenciation des gonades indifférenciées en testicules* (formation des tubes séminifères, des cellules de Leydig = cellules interstitielles) et des cellules de Sertoli*). Ce point est présent uniquement dans le document d'accompagnement : il est considéré comme non exigible. ** Ce point n'est pas exigible car il n'est présent ni dans le programme, ni dans le document d'accompagnement.	2
(masculinisation des voies génitales) : les cellules intersticielles* (ou de Leydig interstitielles) des testicules sécrètent une hormone, la testostérone, déclenchant la différenciation des canaux de Wolff en voies génitales mâles (spermiductes). Les cellules de Sertoli des testicules sécrètent une autre hormone, l' hormone antimüllérienne (AMH) responsable de la disparition des canaux de Müller. * Ce point est considéré comme exigible malgré le fait qu'il ne soit pas cité dans le programme.	3
(acquisition de la fonctionnalité de l'appareil génital) : à la puberté, la sécrétion de la testostérone par les testicules augmente beaucoup, ce qui rend fonctionnel l'appareil génital (et déclenche en particulier la production de gamètes). Action du complexe Hypothalamo-hypophysaire.	1
Construction du devoir Présence d'une introduction comportant au moins deux des parties suivantes : présentation générale du thème scientifique et positionnement du sujet dans le thème : la reproduction sexuée se caractérise par l'existence de deux types d'individus... définition de quelques termes clés (sans anticiper le développement) : appareil génital, gonades, voies génitales... formulation de problème(s) en relation directe avec le sujet posé : comment expliquer la formation... relation entre le caryotype et le sexe phénotypique. annonce du plan : formation de l'appareil génital par étapes. Développement structuré, au moins par l'individualisation de paragraphes, (éventuellement de phrases de liaison). Ici, les étapes successives du développement sont apparentes. Les titres (non obligatoires) ou explications doivent faire référence au problème posé dans le sujet, et non à une restitution théorique de parties de cours. Dans le développement, les informations peuvent être fournies soit sous forme de texte, soit sous forme de schéma. Le sujet précisant que la conclusion est attendues sous forme d'un schéma fonctionnel, aucune autre forme de conclusion (par exemple une ouverture vers d'autres aspects) ne peut être attendue (ni valorisée).	1

points

Conclusion : schéma fonctionnel

Principaux critères d'évaluation :

Schéma fonctionnel et lisible : distinction entre organes, substances, actions.
Soin, titre, légende.

Tout schéma faisant apparaître les principales notions sera accepté. Les connaissances du candidat ayant déjà été évaluées (exposé), elles ne sont pas prises en compte dans l'évaluation du schéma. Un schéma suffisamment riche en notions, contenant toutes les informations du texte, correctement mises en forme et présentées, obtiendra le maximum des points.

1,5

Partie 2.1 : (4 points) Stabilité et variabilité des génomes et évolution (sujet)

points	saisie de données (document)	interprétations	points
0,5	Grande ressemblance entre les chaînes polypeptidiques (b). Trois loci sur deux chromosomes différents (a).	La grande ressemblance dans les séquences d'acides aminés est en faveur d'une origine commune des gènes qui codent ces protéines. II existe trois gènes (et non pas trois allèles d'un même gène responsables de la synthèse des trois chaînes). II y a eu deux duplications successives au cours du temps en accord avec le modèle proposé, (il s'agit d'une famille de gènes -ou multigénique- : les gènes actuels de l'Homme dérivent d'un gène ancestral en accord avec le modèle proposé).	1,5
0,5	Différences en acides aminés des trois séquences polypeptidiques alignées (b) : 9 différences entre A et B 7 différences entre A et C 12 différences entre B et C Le nombre de différences est plus faible entre A et C qu'entre A et B d'une part et B et C d'autre part (b).	Ces différences sont dues à des mutations ponctuelles (des gènes) ayant conduit à des changements d'acides aminés. La divergence A-C, indiquée par le document de référence comme plus récente que la divergence A-B et B-C, est justifiée.	1,5

Remarque : On a considéré dans le sujet que la séquence observée est représentative de l'ensemble de la comparaison des séquences.

Commentaires :

«Un plus grand nombre de mutations indique une divergence supposée plus ancienne.» L'utilisation de cette notion est attendue, pas son énoncé.
L'expression «famille de gènes» ou «famille multigénique» définit un groupe de gènes apparentés : l'idée doit apparaître, quelle que soit sa formulation.
Un candidat n'ayant pas explicité la relation gène-protéine ne perdra qu'au maximum 0,5 point.
Une synthèse n'est pas exigible dans cette partie 2a.

Partie 2.2 : enseignement obligatoire (6 points) La convergence lithosphérique et ses effets (sujet)

points	saisie de données	interprétation	points
	Document de référence : aucun commentaire spécifique attendu
0,5	Document 1 - Les deux roches métamorphiques El et E2 ont la composition chimique d'un basalte océanique. - Ces deux roches récoltées en surface sont datées à plus de 350 Ma.	Ces roches proviennent de la transformation d'une croûte /lithosphère océanique ancienne Trois idées : transformation / origine lithosphérique / ancienneté.	0,5
0,5 0,5 0,5	Doc 1 et doc 2 Roche E1: glaucophane et plagioclase + grenat type Gl 400°C et 0,9GPa (doc1) La zones B est caractérisée par l'association glaucophane + plagioclases (doc.2). Roche E2 : grenat et jadéite (doc 1). La zone D est caractérisée jadéite + grenat (doc.2). Le Grenat de la roche E2 présente deux formes : G 1 plus faible T et pression inclus dans G2 de température et pression plus élevée (500°C et 1,8GPa).	Roche E1 = Association minérale compatible avec zone B et Grenat 1 : confirme cette affirmation, profondeur 30 km Roche E2 = Association minérale compatible avec zone D et Grenat 2 confirme la profondeur de 60 km G2 s'est formé après G1. Il est attendu du candidat qu'il utilise le principe d'inclusion (croissance du cristal par la périphérie) sans forcément le citer. L'échantillon 2 a subi une augmentation de pression et de température montrant qu'il est passé de 30km à 60km de profondeur. Les deux roches peuvent être localisées sur un diagramme PT recopié simplement. La relation tracée E1 à E2 traduit le mouvement de subduction : passage d'un domaine de stabilité à un autre. On acceptera une réponse uniquement graphique.	1 1 1
	Bilan : les documents suggèrent qu'il y a eu enfoncement d'un basalte faisant partie d'une lithosphère océanique en subduction.		0,5

Quelques remarques:
Document de référence : l'élève y retrouve les informations soutenant sa réflexion :
Subduction d'une lithosphère océanique (LO) sous une lithosphère continentale. Il donne les informations sur 1.Profondeur et épaisseur des lithosphères et des croûtes 2. Sens du mouvement : plongement de LO sous LC
Les documents 1 et 3 doivent permettre de retrouver les arguments

1. lithosphère océanique
Basalte = croûte océanique

2. subduction
métamorphisme HP et BT

La maitrise de l'utilisation d'un diagramme P et T est attendue.
Les faits confrontés au document de référence doivent permettre de valider l'hypothèse proposée dans la question.

Niveaux de réponse évaluables :

Exploitation des domaines de stabilité et associations minérales.
Exploitation des conditions de formation de G1 et G2.
Mise en ralation des informations pour abouir à une idée de trajet.
Synthèse conduisant à l'idée de subduction.

Partie 2.2 : enseignement de spécialité (6 points) Du passé géologique à l'évolution future de la planète (sujet)

points	Saisie des informations	interprétation	points
0,5	Document 1 (Avant 11 000ans, grandes oscillations (-43‰ à -35‰) et tendance à l'augmentation.) Entre 11 000 et 10 000ans, diminution du δ¹⁸O d'environ -35‰ à -40‰, tandis qu'ensuite augmentation et stabilité à plus de -30‰.	/ au document de référence II y a réchauffement de -45°C à -30°C avec oscillations d'amplitude 5°C. La température diminue brusquement au Dryas récent de -30 à -40°C alors qu'elle se stabilise entre -20°C et -30°C ensuite. Le Dryas récent est une période froide au Groenland, pôle nord, puis il y a réchauffement.	1
1	Document 2 (Entre 13 500 et 11 000ans, peu de pollens d'arbres et cichoriées dominantes et de plus en plus dominantes). Entre 11 000 et 10 000ans, diminution de laproportion des pollens d'arbres, elle représente moins de 10% pour 90% de pollens d'herbacées. Après 10 000ans, la proportion de pollens d'arbres, dont des arbres thermophiles, ne cesse d'augmenter jusqu'à plus de 90% alors que la proportion de pollens d'herbacées diminue.	/ au document de référence Les proportions de pollens représentent des espèces végétales qui témoignent des conditions climatiques. ( Tendance au réchauffement.) Végétation de climat plus froid au Dryas tandis qu'ensuite la végétation traduit un réchauffement.	1
0,5	Document 3 (De 14 000 à 13 000ans : augmentation brutale à près de 95% du pourcentage de formes dextres). De 11 000 à 10 000ans : diminution du pourcentage de Neogloboquadrina pachyderma, forme dextre de 85% à moins de10%, puis ce pourcentage augmente de nouveau et se stabilise pratiquement à 100% ensuite.	L'enroulement du test de ce foraminifère dépend de la température de surface de l'eau de mer. (Cela indique un réchauffement). Cela témoigne d'une diminution de la température au Dryas récent. Elle est plus élevée après le Dryas.	1
Bilan : Les informations des 3 documents concordent. Le Dryas récent correspond à un refroidissement dans l' hémisphère nord (dans une période de réchauffement). C'est la dernière oscillation climatique avant le réchauffement qui commence vers -10 000ans; depuis le climat est stable. Exiger la précision que tous les milieux sont touchés (pôle, continent, mer), ce qui indique une modification climatique globale.			1

NB : On attend au moins une extraction de valeur chiffrée.
La saisie d'informations avant 11 000ans n'est pas exigible.
On valorisera le candidat qui a une vision globale de celui qui a une vision pointilliste.

Niveaux de réponse évaluables :

Extraction d'informations des documents.
Traduction en variations de températures à l'aide des informations de référence.
Mise en évidence d'une évolution au cours du temps.
Corrélation entre les trois documents.

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