bac S 2007 métropole - barème officiel
Partie 1 : 8 points (sujet)
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points |
Définition de la zone de subduction au contact d'un continent :
La convergence lithosphérique se traduit par la disparition de lithosphère océanique dans le manteau. La lithosphère océanique s'enfonce sous la marge active d'une plaque comprenant une croûte continentale. |
0,5 |
Origine du magma :
Au cours de la subduction, les roches de la lithosphère océanique sont soumises à des conditions de pression et de température différentes de celles de leur formation et se déshydratent le long du plan de Bénioff / plan de subduction. Cette libération d'eau hydrate le manteau au dessus du plan de Bénioff. Cette hydratation déclenche la fusion partielle des péridotites de la plaque chevauchante / l'abaissement du point de fusion à pression et température données (rôle de fondant de l'eau). Un magma se forme ainsi en profondeur.
Valoriser l'idée de déshydratation issue de transformations minéralogiques / métamorphisme (schistes bleus, éclogites). Le rôle de l'eau dans la formation du magma pourra être présenté soit par le biais d'un texte, soit par un graphique. |
3 |
Origine des deux types de roches magmatiques :
La remontée en surface du magma est à l'origine de roches magmatiques à texture microlitique / structure hémicristalline (partiellement cristallisées) : les roches volcaniques (andésite et rhyolite acceptées).
En profondeur, le magma donne naissance à des roches magmatiques de texture grenue / structure holocristalline : les granitoïdes (granite ou grano-diorite acceptés) / les roches plutoniques.
Les différences de texture / structure seront mises en relation avec des différences de vitesse de refroidissement. |
2 |
Schéma bilan :
Schéma localisant les différents matériaux générés en subduction et présentant le couplage entre métamorphisme et magmatisme (modifié d'après Kornprobst, 2000).
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1,5 |
Construction du devoir :
Introduction, conclusion, structuration en paragraphes identifiables quel que soit le plan adopté. |
1 |
Les notions absentes du texte mais présentes dans le schéma bilan doivent être prises en compte dans la notation.
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Partie 2.1 : 3 points (sujet)
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points |
Premier croisement :
Les parents sont homozygotes (ou possèdent deux exemplaires identiques du gène) respectivement pour l'allèle b ou l'allèle n (b//b et n//n)
Transmission d'un allèle b par le parent blanc et d'un allèle n par le parent noir.
Les descendants de F1 sont hétérozygotes b//n (ou possèdent les deux allèles b et n).
(pas de dominance / expression des deux allèles dans le phénotype). |
1 |
Deuxième croisement :
(Reprise des génotypes du premier croisement.)
Transmission d'un allèle b par le parent blanc. Transmission équiprobable / 50%-50% d'un allèle b ou d'un allèle n par le parent bleu.
50% de descendants b//n et 50% de descendants b//b. |
1,5 |
Conclusion :
Les résultats obtenus sont conformes aux résultats attendus : l'hypothèse est donc valide. |
0,5 |
Les réponses peuvent être données sous forme de textes (ci-dessus) ou de schémas ou d'échiquiers de croisement.
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Partie 2.2 : enseignement obligatoire : 5 points (sujet)
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points |
document 1 :
Saisie des données :
Chez Madame X :
- absence de gonades femelles et présence de gonades mâles en position interne ;
- absence de voies génitales femelles et présence de voies génitales mâles réduites ;
- cellules de Leydig peu actives, produisant peu de testostérone.
Connaissances : lLa testostérone commande le développement des voies génitales mâles.
Déduction : l'insuffisance de testostérone est responsable du développement réduit des voies génitales mâles. |
1 |
document 2
Saisie des données : Madame X possède 22 (autosomes) et deux (gonosomes) / chromosomes sexuels XY
Déduction : Il s'agit d'un caryotype de type mâle. |
0,5 |
document 3
Saisie des données :
Chez un homme adulte, la concentration en testostérone - 10 à 38 nmol/L - augmente fortement lors de l'injection d'une forte dose de LH.
Chez Madame X, la concentration de testostérone est très inférieure au standard d'un homme et l'injection d'une forte dose de LH ne provoque qu'une faible augmentation de la concentration de testostérone.
Déduction : les testicules de Madame X sont très peu sensibles à l'action de la LH.
Valoriser toute tentative d'explication, par exemple l'idée de récepteurs absents ou anormaux. |
1,5 |
Connaissance complémentaire :
L'hormone anti-mullerienne (AMH) produite par les testicules (cellules de Sertoli) empêche le développement des voies génitales femelles de Madame X. |
0,5 |
Synthèse :
Mise en relation des documents 1 et 2 : la présence d'un chromosome Y commande (par l'intermédiaire de la protéine TDF produite sous contrôle/ du gène SRY) la différenciation des gonades en testicules.
Valoriser l'indication des mécanismes de commande par le chromosome Y, non exigibles.
Mise en relation des documents 1 et 3 :
En raison de leur faible sensibilité à la LH, les cellules de Leydig des testicules produisent peu de testostérone, ce qui n'entraîne qu'un développement réduit des voies génitales mâles. |
1,5 |
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Partie 2.2 : enseignement de spécialité : 5 points (sujet)
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points |
Saisie d'informations à partir du document 1 :
- En présence de dioxygène, multiplication importante des levures et forte production d'ATP (36,7 moles par mole de glucose consommée).
- En l'absence de dioxygène, multiplication plus faible des levures et faible production d'ATP (2 moles par mole de glucose consommée).
Valoriser l'exploitation chiffrée des rendements (rapport d'environ 18) et/ou un comptage cellulaire (on admettra que les conditions d'observation sont standards et identiques dans les deux cas). |
0,5 |
Saisie d'informations à partir du document 2 :
Plus la concentration en dioxygène est faible, plus la quantité d'éthanol produite par les levures est importante et plus le rendement de la culture diminue.
Valoriser une extraction de données chiffrées à propos du rendement (50 fois plus faible lorsque l'on compare les expériences 1 et 3, et 8 fois plus faible dans les conditions de l'expérience 3 par rapport à celles de l'expérience 2). |
0,5 |
Saisie d'informations à partir du document 3 :
Lors de la fermentation alcoolique :
- la quantité de CO2 augmente dans le milieu réactionnel (7 fois plus enfin de réaction),
- la quantité de glucose présente dans le milieu diminue.
Déduction : Les levures, lorsqu'elles effectuent la fermentation alcoolique, consomment du glucose et produisent du CO2. |
1 |
Connaissances :
La respiration s'effectue en présence de O2 ( / aérobie). La fermentation alcoolique a lieu en l'absence de O2 ( / anaérobie). |
0,5 |
Mise en relation des documents 1,2, 3 et des connaissances :
Caractéristiques de la fermentation alcoolique :
production de CO2, consommation de glucose (document 3) et production d'éthanol (document 2).
Glucose + 2 ADP + Pi -> Ethanol + Dioxyde de carbone + 2 ATP
La fermentation alcoolique est une oxydation incomplète du glucose (connaissances).
Comparaison des rendements de la fermentation alcoolique et de la respiration cellulaire :
La production d'ATP par la fermentation est 18 fois plus faible que celle de la respiration (document 1), ce qui explique que le rendement de la fermentation exprimé en quantité de levures produites est beaucoup plus faible que celui de la respiration (document 2). |
2,5 |
1 |
1,5 |
3 | 5 |
Saisie d'informations incomplète |
Saisie d'informations complète sans mise en relation |
Saisie d'informations complète et mise en relation maladroite ou incomplète |
Saisie d'informations complète et mise en relation correcte |
l'original au format
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