bac ES 2002 métropole : barème officiel

Procréation - question 1 (8 points) (sujet)

  points
Période sans ovaire (de t0 à t1) : le taux de LH aux environs de 20 ng.ml-1 1
(sans valeurs chiffrées : 0,5 )
A t1, perfusion de faibles doses d'oestradiol pendant 6 jours : le taux de LH diminue pour devenir proche de 0. 1,5
Une faible dose d'oestradiol freine donc la production de LH par l'hypophyse : (rétrocontrôle négatif). Les termes entre parenthèses ne sont pas exigibles 2
A t2, perfusion de fortes doses d'oestradiol : pic de LH dans les deux jours qui suivent à plus de 40 ng.ml-1. 1,5
(sans valeurs chiffrées : 0,5 )
Une forte dose d'oestradiol stimule donc la production de LH par l'hypophyse : (rétrocontrôle positif). 2

Procréation - question 2 (12 points)

  points
Cycle de l'ovaire :
  • 28j (en moyenne) ;
  • (phase folliculaire) 1er au 14emejour maturation d'un follicule ;
  • ovulation au 14èmejour ;
  • (phase lutéinique) avec corps jaune jusqu'au 28emejour.
3
Cycle de l'utérus :
  • 28 j (en moyenne) ;
  • règles ;
  • épaississement de l'endomètre ;
  • transformation en (dentelle utérine);
  • qualité de la glaire cervicale favorable au moment de l'ovulation.
4
C'est grâce aux hormones ovariennes que l'ovaire contrôle le cycle de l'utérus :
  • la sécrétion d'oestradiol par le follicule permet l'épaississement de l'endomètre et prépare l'action de la progestérone ;
  • la progestérone sécrétée par le corps jaune permet la transformation de cet endomètre en (dentelle utérine).
3
Cette synchronisation :
  • rend possible la rencontre des gamètes ;
  • permet une bonne réceptivité utérine à l'implantation de l'embryon.
2

Alimentation, production alimentaire, environnement - question 1 (10 points) (sujet)

points
Données épidémiologiques
Vérifier la bonne lecture du graphe : on attend un ordre de grandeur et non obligatoirement des valeurs chiffrées.
On peut répondre avec au moins deux points de repère comme par exemple :

- En Thaïlande la masse des graisses ingérée par jour est de 28 g, le nombre de décès annuels normalisés est de 1/100 000.
- Au Pays Bas, 155 g / jour ; nombre de décès est de 25/100 000.
On peut aussi répondre par une idée de proportionnalité (idée de droite)
2
Donc plus la quantité de graisse ingérée par jour est grande, plus le nombre de décès annuels par cancer du sein est important. 2
Données expérimentales
Soit :
- Lot témoin: les tumeurs apparaissent à l'âge de 50 semaines puis le nombre augmente régulièrement durant les 40 semaines suivantes pour se stabiliser à 80 semaines.
- 15 souris développent la maladie.
- Lot suralimenté en graisse: les tumeurs apparaissent à l'âge de 40 semaines. Le nombre de souris malades augmente régulièrement durant les 50 semaines suivantes et se stabilise à 80 semaines à 33 souris malades
Soit : Référence prise dans le cas d'une alimentation équilibrée (lot témoin)
Puis comparaison sans chiffres mais en disant : apparition des tumeurs plus tôt, plus rapidement, en plus grand nombre puis stabilisation dans les deux.
3
Donc un apport supplémentaire en graisse déclenche chez la souris une apparition précoce et plus fréquente des tumeurs (mammaires). 2
Les deux approches, épidémiologiques et expérimentales vont dans le même sens, celui de l'hypothèse : une nourriture appropriée permet de diminuer le nombre des cancers d'origine alimentaire. 1

Alimentation, production alimentaire, environnement - question 2 (10 points)

points
Equilibre alimentaire qualitatif et quantitatif
Besoins quantitatifs : l'alimentation doit couvrir les besoins énergétiques sans excès ni déficit.
Besoins qualitatifs :
- glucides, lipides, protides présents
- Apport en eau suffisant
- Alimentation variée: apport en vitamines, en sels minéraux, en acides gras et acides aminés essentiels.
- Apport en fibres.
2
2


4

Alimentation prenant en compte les différents paramètres pouvant faire varier les besoins qualitatifs et quantitatifs :
  • l'activité physique,
  • l'âge,
  • le sexe,
  • la température extérieure.
2

Une ressource indispensable : l'eau - question 1 (9 points) (sujet)

points
Document 1 :
  • Les zones très peu modifiées par les activités humaines (forêts, bocage) montrent des taux de
    nitrates très faibles.
  • Les zones où les actions humaines sont limitées (polyculture, élevage) montrent une augmentation en nitrates modérée.
  • Les zones fortement modifiées (villes, zones à agriculture intensive) ont des taux de nitrates très élevés.
3
Donc la présence des villes ou de de zones à agriculture intensive sont des facteurs de dégradation de la qualité des eaux du sous-sol. 2
Document 2 :
Une technique de culture adaptée (culture de maïs et ray-grass) permet de limiter la présence de sels minéraux dans les eaux de drainage.
2
Donc une culture intensive de maïs est un facteur de dégradation des eaux du sous-sol. Par contre, une technique appropriée qui consiste à associer deux cultures est un facteur d'amélioration de la qualité de l'eau du sous-sol. 2

Une ressource indispensable : l'eau - question 2 (11 points)

points
Une nappe phréatique c'est de l'eau souterraine contenue dans une roche. Elle s'est constituée à partir d'eau de surface. Possibilité de faire un schéma à la place d'un texte. 3
Cette nappe phréatique est très sensible aux pollutions biologiques et chimiques. Il faudra veiller à :
  • Bien choisir la zone de captage pour une bonne qualité initiale de l'eau
  • Bien protèger les sites de captage :
    • Périmètres de protection des zones de prélèvements;
    • Limiter au maximum les sources de pollution donc l'emploi de pesticides ou  nitrates ou éléments radioactifs.
  • Traiter les eaux usées avant retour dans la nappe.

2

2
2

2

l'original au format .pdf (CRDP de Rennes) © www.education-gouv.fr

accueil > bac SVT > ES enseignement scientifique > 2002 métropole > barème